Où regarder le meilleur de Jean-Paul Belmondo

 

 

 

Un mot vient souvent à l’esprit quand on lit sur Jean-Paul Belmondo : bon. L’acteur français, décédé lundi à l’âge de 88 ans, ne semblait jamais faire d’efforts, apportant une audace à tous ses rôles. Belmondo ne ressemblait pas à un acteur principal typique le New York Times l’a décrit comme « hypnotiquement laid » en 1961 – mais il avait le charme et la désinvolture sans compromis que les Français appellent « desinvolcher ».

 

Ce fils d’artistes avait une passion pour la boxe, et évitait rapidement la catalogation il apparaissait dans une adaptation littéraire de haute tenue une minute, exécutant ses propres cascades dans une espièglerie fougueuse la minute suivante. Dans les années 1960 et au début des années 1970, il a alterné entre les locations d’art et d’essai et les productions commerciales de qualité, puis s’est plus tard entièrement concentré, en partie en raison de ses relations souvent défavorables avec l’establishment du cinéma français. peut expliquer. Par exemple, lorsque sa performance dans « Itinaire d’un enfant gâté » de Claude Lelouch lui a valu une nomination pour le meilleur acteur aux César 1989, il a encouragé les votants à ne pas le choisir ; Il a quand même gagné et n’a pas assisté à la cérémonie.

 

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Le Dolos

 

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Pendant de nombreuses années, le rival de Belmondo en tant que premier rôle masculin sexy de la France était Alain Delon, dont la composition serrée s’accordait parfaitement aux films cérébraux et stylés du réalisateur Jean-Pierre Melville. Pourtant, la collaboration de Belmondo avec le maître du cinéma a été tout aussi fructueuse. « Le Dolos », datant de 1962, est le premier grand film noir de Melville, et toute la brutalité réside dans Belmondo. Le sourcil légèrement levé, le tressaillement de la bouche donnent presque envie de compatir avec son Cillian, mais le danger est toujours là, le sentiment que ce type peut vous abattre à tout moment.

 

L’un des collaborateurs fréquents de Belmondo était Philippe de Broca, réalisateur de films au pied vif et pleins d’esprit. Dans ce succès de 1964, son personnage se rend au Brésil pour sauver sa petite amie kidnappée. La combinaison de la comédie, de l’aventure et de la romance convient parfaitement à Belmondo, et le François Dorlec, étonnamment vif, était l’un de ses meilleurs partenaires à l’écran – leur chimie à fleur de peau fait plaisir à voir.

 

Vous pouvez en faire un programme double avec le loufoque « Jusqu’aux oreilles » de De Broca, tourné à Hong Kong en 1965, dans lequel l’acteur joue un millionnaire suicidaire qui décide de vivre lorsque de mystérieux sbires tentent de le tuer. … Ursula Andrés, avec qui Belmondo entame ensuite une relation, joue une charmante ethnographe qui gagne une transformation supplémentaire en tant que danseuse exotique. Ah, les années 1960. …

 

Pierrot Le Fou

 

En 1965, Goddard fait jouer à Belmondo un autre grand rôle, celui d’une personne différente qui s’échappe de sa vie avec Anna Karina (qui ne le ferait pas ?). C’est l’une des meilleures performances de Belmondo, car il lui permet de montrer une vulnérabilité poignante plutôt que de se cacher derrière une confiance insolente. Dans une scène magnifique, lui et Karina parlent et chantent en dansant, et le jeune homme au nez crochu est une pure poésie.

 

Mississippi Mermaid

 

Selon la bande-annonce de ce film de 1969, « Tout à coup, vous réalisez deux choses : vous êtes amoureux et vous êtes en danger. » Belmondo avait le rôle d’un homme obsédé et manipulé par Catherine Deneuve, une conspiratrice dans l’adaptation par François Truffaut du roman de William Irish. Hélas, le film aurait échoué, peut-être parce que le public n’avait pas envie de regarder Belmondo s’obséder au point de devenir inactif. « Mississippi Mermaid » était cependant plus subtil que cela, et mérite d’être redécouvert.

 

Borsalino

 

Belmondo et Delon : Le yin et le yang du cinéma français, chaleur musculaire contre distance glacée. Le couple est déjà dans « Is Paris Burning ? » a paru dans. en 1966, mais ils n’étaient que deux parmi tout un tas de noms de marque internationaux. Quatre ans plus tard, il fait la une d’une histoire des années 30 où deux gangsters marseillais forment une alliance jusqu’à la mort qui les déchire. (La vie réelle était plus compliquée, car Belmondo a intenté un procès à Dylan pour savoir qui serait inscrit en premier au générique). Réalisé par l’artisan du genre Jacques Dere (« La Piscine »), « Borsalino » est connu grâce à son leadership ridiculement charismatique. Se termine par, comme la définition de Belmondo raffish.

 

Stavisky…

En apparence, Belmondo joue le type – bien qu’il s’agisse d’un riche criminel plutôt que d’un criminel de bas étage – dans ce film de 1974 basé sur l’histoire vraie d’Alexandre Stawisky, un financier véreux et un voyou qui devient un géant qui a fait trembler la France en 1934. Il est devenu la cheville ouvrière de l’escroquerie. Mais le rôle et la performance ne sont pas un biopic d’époque à l’emporte-pièce, comme c’est le cas du réalisateur de Cerebral, Alain Resnais. « Stavisky… » privilégie l’ambiance sur l’action (la brillante partition de Stephen Sondheim y contribue) et joue avec la chronologie, mais son approche originale du genre ne s’est pas vendue. Belmondo a tourné le dos à d’autres tarifs et s’est consacré sans hésiter à vendre le plus de billets possible.

 

Professionnel

 

À la fin des années 1970 et au milieu des années 1980, Belmondo a régné sur le box-office français avec plusieurs films d’action. Certains d’entre eux avaient un penchant comique, d’autres étaient des films noirs et durs. Ce succès de Georges Lautner de 1981 est d’un autre genre, avec notre star jouant un agent secret en veste de cuir embarqué dans un complot impliquant les intérêts français en Afrique. Le meilleur moment du film est le face-à-face entre Belmondo et sa doublure, incarnée de manière terrifiante par Robert Hossein (les deux hommes travaillent souvent ensemble au théâtre, Hossein étant le metteur en scène). Bonus : l’une des meilleures partitions d’Ennio Morricone des années 1980.

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